La vidéo en Serie A l’année prochaine

Et si les polémiques arbitrales et autres discussions de comptoirs se terminaient dès 2017/2018 ? C’est en tout cas le chemin que l’on prend avec cette annonce réalisée par le président de l’association des officiels en Italie à la sortie d’une réunion de la FIGC. Si la FIFA n’a pas encore approuvé la décision définitive, l’arrivée de la vidéo révolutionnera le football italien au même titre que les 4 clubs qui seront qualifiés pour la Champions League à partir de l’année prochaine.

Comment ça va se mettre en place ?

Son installation ne se fera pas, bien évidemment, en un claquement de doigts. La vidéo va d’abord être instaurée pour la finale de la Coppa Italia pour faire office de test. Nicchi l’a confirmé en conférence de presse. Si les tests en France et en Allemagne ont toujours lieu, en plus des matchs internationaux (on se souvient de son utilisation lors de France-Espagne), les Pays-Bas suivent également le même chemin mais ce ne sera effectif que pour 2018-2019. En attendant, la mesure n’est pas forcément accueillie à bras ouverts par tous. Entre les détracteurs qui désormais ont l’argument du « cassage » de rythme et ceux qui prétendent que ça déshumanise le sport, le débat n’est pas terminé.

En effet, la vidéo pourra être utilisé sur les hors-jeu mais également les penalties, la goal line s’occupant déjà très bien des ballons qui franchissent ou non la ligne de but. Pour le coup de pied de réparation, il faudra faire attention à une utilisation qui pourrait très vite devenir abusive. Qui sait avec quelle pédagogie la vidéo sera utilisée ? Les arbitres recevront très certainement des consignes mais à bien y réfléchir, si les éternels débats du « y a penalty ! » ou « y a pas penalty! » vont s’estomper tout doucement, d’autres viendront les remplacer. Car oui, l’arbitre aura le pouvoir de mobiliser la vidéo quand bon lui semble au contraire du tennis où ce sont les joueurs qui demandent son application (ils ont 2 utilisations qui s’annulent s’ils ont raison »). Pourquoi l’arbitre l’a utilisé ici et non là bas ? Quid des ceinturages incessants dans les surfaces de réparation sur coup de pied arrêté ? Tant d’interrogations qui pour le moment n’ont pas vraiment de réponse.

Dans tous les cas, il faut cependant se réjouir de l’avancée technologique qui permettra au football, italien plus particulièrement, de se débarrasser d’une partie des polémiques incessantes sur l’arbitrage. En espérant que ce soit le cas.

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