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Entretien exclusif avec Luca Marchegiani : ancienne gloire de la Lazio et du Torino

10 décembre 2013 à 16h46         Franckie Tourdre
Entretien exclusif avec Luca Marchegiani : ancienne gloire de la Lazio et du Torino

Entretien exclusif avec Luca Marchegiani : ancienne gloire de la Lazio et du Torino

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Du nouveau sur Calciomio, la rédaction a décidé de lancer un nouveau type d’interviews que l’on appellera “Amarcord”, régulièrement, une vieille gloire du football italien reviendra sur les moments de sa carrière. Le principe est simple, une quinzaine de questions “cash” pour faire ressortir les bons comme les moins bons de leur carrière. C’est Luca Marchegiani qui lance la première, l’ex gardien de but de la Lazio et de la Nazionale est aujourd’hui un des consultants tv les plus reconnus dans la Botte (à Sky Sport). Souvenez-vous, il a remporté le scudetto avec les biancocelesti en 2000, pris part au Mondial 1994 et disputé en tout pas moins de 455 matches de Serie A. Marchegiani s’est livré dans une série de flash-back passionnants.

Qui était Luca Marchegiani avant de devenir pro et rêvait-il de faire carrière dans ce monde là?

J’ai eu un parcours assez différent par rapport aux jeunes qui deviennent pros puisqu’ils sont la plupart du temps sur des sortes de rails de nos jours et ce, dès leur plus jeune âge. Je viens de la région des Marches où il n’y a pas vraiment de grand club. En fait le premier match de Serie A auquel j’ai assisté, c’est un match auquel j’ai participé, tout simplement. A Jesi, où je vivais, il y avait un club semi-professionnel et j’ai commencé à y jouer tout jeune, pour m’amuser l’après-midi après les cours.

Et quand as-tu compris que tu pourrais en faire ton métier ?

En fait, je l’ai compris au fur et à mesure car, par la suite, je suis parvenu à jouer en équipe première dans ce même club, en troisième division. Donc à 20 ans, je me suis rendu compte que cette passion pouvait devenir mon gagne pain et tout s’est enchainé très rapidement. J’ai été tout d’abord sélectionné en équipes de jeunes de la Nazionale puis j’ai été recruté en Serie B par Brescia. Lors de ma première saison, je n’ai pris part qu’à un seul match car j’étais le gardien remplaçant de Bordon (champion du monde 1982), j’étais le petit jeune qui devait apprendre. Puis lors de la saison suivante, au bout de quelques mois seulement, je suis arrivé au Torino dans le cadre d’un échange de plusieurs joueurs. Au bout de quinze matches je suis devenu titulaire. Je suis donc arrivé en Serie A un peu par hasard…

Quel genre de joueur était Luca Marchegiani ?

Si je devais me juger à posteriori, je dirais que j’étais un gardien qui n’avait pas forcément de grandes caractéristiques physiques mais j’avais la capacité de lire le jeu et de trouver rapidement des solutions lors de certaines situations et c’est ce dont tu as réellement besoin, au final, pour être un bon gardien de but. J’ai eu une formation un peu particulière car je n’avais pas fait de centre de formation mais j’ai su m’améliorer sur le tas. Malgré mon déficit au départ, je pense que je suis devenu un gardien solide, assez bon d’un point de vue technique et en mesure de prendre les bonnes décisions au bon moment.

Tu étais surnommé « Le Comte » lorsque tu jouais ? Comment cela se fait-il ?

En fait, ce sont les journalistes qui m’ont attribué ce surnom lorsque j’évoluais à la Lazio car ils considéraient que j’avais un jeu et un style assez élégant. Je dois dire que c’est un surnom qui me plaisait bien, surnom qui a été ensuite repris par les supporters. Cela ne me déplaisait pas car j’ai toujours été une personne bien élevée, quelqu’un de très respectueux même si dans le foot il faut tôt ou tard savoir affronter certaines situations différemment.

Le plus beau souvenir ? Le trophée ou l’aventure dont tu es le plus fier ? L’épopée UEFA avec le Toro ? Les succès avec la Lazio ?

Je n’ai pas eu la chance de jouer dans les meilleures équipes italiennes car mis-à-part le Milan et la Juve, lors des années 90, peu d’équipes parvenaient à remporter des trophées. Cependant j’ai eu le bonheur d’évoluer dans deux équipes qui ont connu deux cycles victorieux. Le Torino du président Borsano arrivé en finale de la Coupe UEFA (que le Toro perdra à cause des buts à l’extérieur face à l’Ajax), et capable de remporter la Coupe d’Italie face à la Roma, trophée qui est d’ailleurs le dernier remporté par le Toro à ce jour. Puis l’aventure de la Lazio avec le président Cragnotti, avec des succès importants, un scudetto, une Supercoupe d’Europe, qui n’est peut-être pas la plus prestigieuse, mais qui pour nous avait une grande signification car nous l’avions remportée contre le grand Manchester United. Concrètement, ce fut la consécration de ce groupe car, ce jour là, tout le monde comprit ce que la Lazio et ce que ces joueurs étaient capables de réaliser. Pour un club qui avait très peu gagné dans le passé, remporter un trophée au niveau international c’était quelque chose d’extraordinaire. Donc, je dirais que le Scudetto de 2000 -qui est le rêve de tous les joueurs en Italie- et cette coupe européenne –qui a eu une signification très forte pour moi- restent certainement mes deux plus beaux souvenirs.

Justement, si je te dis le Stade Louis II (où a lieu en 1999 la finale de la Supercoupe face à Manchester) quelle est l’image qui te revient le plus à l’esprit ? Le but de Salas ? Nesta soulevant la coupe ? Un moment clé de la rencontre ?

J’ai fait un arrêt sur une tête de Andy Cole en milieu de première mi-temps qui a été important alors que le résultat était toujours de 0-0. Un bel arrêt qui a eu une influence directe sur le résultat au final et qui reste certainement un souvenir que je me remémore avec le plus de plaisir lorsque je pense à cette merveilleuse soirée.

Les attaquants se rappellent souvent de leur(s) plus beau(x) but(s) au terme de leur carrière, y a-t-il un arrêt en particulier que tu retiens ?

J’étais un gardien atypique car je n’étais pas du genre à me jeter en l’air pour « faire la photo ». En fait, je prenais beaucoup de plaisir en arrêtant le ballon simplement mais de manière à ce que l’attaquant adverse, qui croyait avoir « allumé une mine », reste bouche bée de voir que j’avais arrêté son tir avec autant d’aisance. C’est vraiment sur ce genre de situations que je prenais le plus de plaisir. Je me rappelle que lors d’une rencontre de Coupe d’Italie disputée avec la Lazio a Vérone, Vanoli –qui avait une grosse frappe- « lâche un boulet de canon » et je me permets de l’arrêter sans montrer la moindre difficulté -alors que sa frappe avait été difficile à arrêter- et j’ai vu sa réaction de même que celle des supporters adverses presque désabusés. Ce fut un vrai régal, même si il est évident que plus personne ne s’en rappelle aujourd’hui. Sur les sorties aériennes aussi, je m‘amusais beaucoup car j’avais la chance d’être en confiance, d’avoir une bonne lecture du jeu et les ballons n’étaient pas aussi flottants qu’aujourd’hui donc c’était plus simple d’autant plus qu’il y avait moins de joueurs en mesure de frapper le ballon avec un certain effet. Mais il y a eu des matches où je faisais 10-15 sorties et Pancaro -contre lequel j’avais joué lorsqu’il était à Cagliari- me raconta, une fois qu’il eut rejoint la Lazio, que Mazzone, son entraineur de l’époque, avait dit à la mi-temps à ses joueurs « jouez les corners à la rémoise, arrêtez de les tirer directement car Marchegiani les prend tous en l’air… ». Donc, ce sont des choses dont les gens ne se rappellent pas forcément mais qui restent de grands souvenirs pour moi.

Tu as connu de grandes émotions et obtenu de grandes satisfactions lors de ta carrière, mais y a-t-il un moment négatif, un mauvais souvenir que tu gardes au fond de toi ?

C’est très facile, j’ai eu un match très difficile avec la Nazionale à Cagliari en 1992. Je venais d’être choisi par Sacchi pour être le titulaire de l’équipe pour la campagne de qualifications pour le Mondial 94 et je joue un match cauchemardesque contre la Suisse avec deux erreurs sur les deux buts et sans montrer aucune personnalité. Ce jour là, j’ai certainement compromis mon parcours avec la Nazionale car ce match m’a un peu étiqueté comme un bon gardien, certes, mais qui ne donnait pas une assurance tout risque. Un gardien fiable mais qui a du mal à se hisser au-delà d’un certain niveau. Je suis arrivé avec certainement trop de pression car Sacchi venait aussi d’éloigner Zenga, je n’étais pas encore habitué à jouer au niveau international avec le Torino puis le règlement venait d’évoluer avec la passe en retrait que le gardien ne pouvait plus prendre à la main, bref… Je pense que chacun de nous a ses limites et ce jour là je n’ai pas été en mesure d’affronter cet évènement en étant au top…

Une image que tu gardes du Mondial 1994 ?

Pagliuca est expulsé et je vois Sacchi qui se retourne vers le banc. Moi j’étais déjà prêt et je m’étais déjà enlevé le survêtement alors que Bucci (l’autre gardien remplaçant) pouvait également rentrer (Rires). A ce moment là, l’Italie était quasiment éliminée et, au final, j’ai été catapulté sur le terrain sans même me rendre compte que je remplaçais Roberto Baggio. Cela a été une belle émotion, d’autant plus que ces trois matches m’ont permis de me racheter quelque part ; j’ai pu effacer d’une certaine façon le mauvais souvenir de Cagliari. J’aurais d’ailleurs pu rester titulaire jusqu’au bout de la compétition car l’équipe avait repris confiance mais Sacchi a fait ses choix.

Un coéquipier qui t’a marqué ?

J’ai eu de nombreux coéquipiers très doués. Je préfère ne pas les citer car à la Lazio, j’en ai eu toute une flopée… J’ai aussi eu la chance d’en côtoyer au Torino : les Martin Vasquez, Enzo Scifo, Lentini, Walter Casagrande, de grands joueurs grâce auxquels j’ai beaucoup appris. Ensuite il y a d’autres joueurs dont je me souviens pour d’autres raisons, en particulier Paul Gascoigne : un joueur qui selon moi a montré beaucoup moins que ce qu’il aurait été capable de réaliser. J’ai appris de lui également, car cela m’a montré combien le talent ne suffit pas si l’on n’est pas à même de gérer la tension, le succès, etc…. J’espère de tout cœur qu’il parviendra à surmonter les difficultés qu’il doit encore affronter aujourd’hui.

Si tu devais sortir un nom parmi les nombreux entraineurs ou dirigeants que tu as côtoyés, quel serait-il?

D’une manière ou d’une autre, je suis resté très lié à presque tous les entraineurs que j’ai eu et cela me gène d’en citer un en particulier plus que tous les autres, de Delneri qui a été le dernier à Mondonico, Eriksson, Zeman etc… J’ai eu des entraineurs toujours très particuliers, jamais banals… Ils avaient toujours quelque chose de différent. Mais je me rappelle qu’à ma première saison au Torino, j’ai eu l’occasion de côtoyer Eugenio Fascetti, un super entraineur à l’ancienne d’un point de vue des relations avec le groupe, avec de grandes valeurs et qui n’a au final jamais vraiment eu l’opportunité d’entrainer une très grande équipe. A Turin, il avait une bonne équipe à disposition avec Romano, Skoro, etc…, et était accusé de ne jamais faire jouer les jeunes, en particulier les Venturin, Sordo et Lentini rentrés de prêt mais qui n’avaient pas de temps de jeu conséquent. Lors d’un match, Sordo a été lancé à la place de Romano, qui était suspendu, et il fut “massacré” le lendemain dans la presse pour sa prestation. Cette situation était parfaite pour Fascetti qui pouvait ainsi justifier son choix d’une confiance qu’il maintenait aux anciens -ce pourquoi il était critiqué- plutôt que de faire confiance aux jeunes. Bref, je me rappellerai toujours cette scène au cours de laquelle Fascetti ne s’était pas gêné pour secouer et fustiger les journalistes en défendant Romano et en leur disant qu’il n’était pas normal de descendre de la sorte un aussi jeune joueur débutant en Serie A. C’est une scène qui m’a frappé, car elle allait contre ses intérêts mais démontrait bien les valeurs de cet entraineur.

Y a-t-il un adversaire que tu craignais plus que d’autres ?

Selon moi, il convient de faire une distinction : il y a des joueurs que je craignais car ils étaient capables de marquer de n’importe quelle position comme Vieri, Ronaldo, Maradona, des joueurs que tu essayais de ne pas perdre de vue car à n’importe quel moment ils pouvaient te surprendre grâce à leur talent… Puis ceux qui étaient de véritables bêtes noires pour moi. Par exemple j’ai été chercher de nombreuses fois le ballon au fond de mes filets à cause de Ruud Gullit, il marquait dans toutes les positions face à moi, même du genou… Igor Protti étaient également de ceux-là, il me marquait quasiment toujours un but, et peu importe le maillot qu’il portait.

Quels joueurs ont été tes principaux « concurrents » ?

Je dirais que mon principal duel se résume surtout à Pagliuca en Nazionale. Avec lui, ce n’était pas une vraie concurrence car nous avons toujours eu une relation très cordiale et loyale vis-à-vis de l’autre même s’il est évident que l’on veut toujours faire mieux que son « concurrent ». Nous avions des caractéristiques bien différentes mais je dois avouer que Pagliuca a toujours eu cette faculté à se sublimer lors des échéances importantes, à sortir le gros match lorsqu’il avait les projecteurs braqués sur lui.

Avec l’arrivée de Peruzzi en 2000, tu es relégué sur le banc mais tu décides de rester à la Lazio. Que s’est-il passé ?

Après le Scudetto, la Lazio a voulu faire un changement, certainement car mon cycle était terminé. Je pense que Eriksson, conseillé par Mancini qui était en train de devenir son adjoint, a voulu changer quelque chose, surtout que j’avais été blessé en fin de saison. J’aurais pu partir, chose la plus logique, mais j’étais très lié à la Lazio, et j’avais attendu tellement longtemps afin de faire partie d’une équipe de premier plan et de gagner des trophées… Donc j’ai cru bon de rester, d’autant plus que Peruzzi était du genre à céder facilement sa place s’il n’était pas à 100%. Je pense qu’avec le recul ce fut un mauvais choix car on peut le faire pendant un an mais pas pendant trois ans, comme je l’ai fait. Surtout que les décideurs de la Lazio de l’époque ne se sont pas forcément comportés en seigneur par la suite à mon égard…

Ton expérience au Chievo pour tes deux dernières saisons ?

Deux années fantastiques car ce fut une expérience professionnelle extraordinaire. Je pensais que le haut niveau ne pouvait se pratiquer que dans les grands clubs mais je me trompais car, même si tu ne luttes pas pour le Scudetto, d’un point de vue de l’organisation, de la préparation, des structures, c’était du même niveau voire mieux sur certains aspects. Cela m’a beaucoup servi et c’est justement pour cela que j’aurais dû partir plus tôt de la Lazio. Au final, je réalise une magnifique première saison au cours de laquelle je stoppe cinq penalties, puis une deuxième, beaucoup moins convaincante, à l’issue de laquelle j’ai décidé de mettre un terme à ma carrière…

Un transfert qui ne s’est pas fait dans ta carrière ?

Je ne sais pas, j’étais tellement bien en Italie. Peut-être aurais-je dû tenter l’expérience à l’étranger, d’autant plus qu’à l’époque je pouvais me permettre d’évoluer dans n’importe quelle équipe ou presque en Europe. Un jour, mon agent m’appelle et me dit : “Luca, il y a le Barça qui souhaiterait te recruter” ce à quoi je lui ai dit sans hésiter : “Pourquoi irais-je voir ailleurs, je suis tellement bien ici, à la Lazio et en Italie”. Aujourd’hui, je pense que si ton agent t’appelle pour aller au Barça, tu n’en dors pas de la nuit et tu y vas en courant…

Un gardien que tu apprécies particulièrement de nos jours et dans lequel tu te retrouves un peu ?

J’aime les gardiens qui ne sont pas forcement spectaculaires, qui savent rester sobres et travaillent sur tout ce qui précède la parade, qui restent attentifs aux détails. Aujourd’hui, on privilégie toutefois beaucoup les caractéristiques physiques. J’apprécie Mirante de Parma et j’ai d’ailleurs su qu’il aimait beaucoup ma manière de jouer quand il était jeune. Il est très attentif au placement, il essaie de prévenir la parade plutôt que de se fier à ses réflexes…

A l’image de Mancini, Simeone, Mihajlovic, Ravanelli, tes anciens coéquipiers ont choisi le métier d’entraineur ; n’y as-tu jamais songé ?

J’ai passé mes diplômes car je voulais comprendre quel pouvait être mon rôle dans le milieu du foot par la suite mais je pense que c’est très dur. Il n’ y a pas vraiment de reconnaissance professionnelle pour cette catégorie. A part peut être les dix entraineurs qui sont en vogue et qui méritent d’être là où ils sont, il y a trop de concurrence, trop de candidats. Et il y a souvent trop d’incompétence chez ceux qui doivent les recruter. Il y a de très bons entraineurs, qui ont fait du bon travail, qui n’arrivent pas à trouver une équipe alors que certains accumulent les mauvais résultats mais se trouvent toujours sur un banc de touche. Et ceci éloigne les gens qui, comme moi, ont peut-être d’autres possibilités, et préfèrent faire autre chose. Donc plutôt que d’espérer trouver un sponsor qui me permette de trouver une équipe en Lega Pro, je préfère suivre mon chemin et être réellement jugé sur ce que je fais.

Un dernier mot sur le présent et le futur de la famille Marchegiani : ton fils joue à la Roma (il est dans le groupe de la Primavera), on doit te faire quelques reproches du coté laziale ?

(Rires…) Oui c’est vrai, il y a des gens qui ne réfléchissent pas trop et qui me le reprochent, j’entends mêmes des noms d’oiseaux quelquefois. Mon fils a été approché par la Roma lorsqu’il avait douze ans, vous pouvez imaginer qu’à cet âge là, à Rome, lorsque un tel club te fait les yeux doux, c’est merveilleux pour un gamin d’autant plus qu’il n’y avait pas le choix : ce n’est pas comme si la Lazio était également intéressée… A partir de là, pourquoi aurais-je dû lui empêcher de connaitre cela ? C’était donc naturel de lui faire faire son chemin. Malheureusement, beaucoup de personnes ne comprennent pas cela. J’espère en tout cas qu’il parviendra à ne pas se faire influencer et à supporter le poids du nom de son père. Je souhaite surtout qu’il continue à vivre cela comme une passion et qu’il parvienne à la cultiver comme j’ai pu le faire, où que ce soit.

Franckie Tourdre       Twitter @FranckieTourdre

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