Le FC Internazionale di Milano est le deuxième club historiquement de la ville de Milan, et le troisième club le plus titré d’Italie. Forts d’une histoire centenaire, les nerazzurri ont la tradition de faire jouer beaucoup d’étrangers, une longue période de disette leur avait floqué une image de perdant, mais les choses ont changé désormais.

1908 : La fondation

Les membres fondateurs du FC Internazionale di Milano

Il est difficile de parler de l’Inter de Milan sans parler du Milan AC, même pour sa création, en effet en mars 1908, c’est la crise au Milan AC, le club rossonero menace de ne pas s’inscrire au championnat la saison suivante car on lui impose de faire jouer des étrangers, seulement, cela ne plait pas à certains de ses dirigeants qui veulent y participer. Suite à ce désaccord, 43 dissidents quittent le Milan AC et vont fonder le FC Internazionale di Milano le 9 mars 1908, dont la mission principale est de permettre aux étrangers de disputer le championnat italien.

Parmi ces 43 personnes, le peintre Giorgio Muggiani qui dessinera le blason et choisira donc les couleurs noires et bleus dont l’origine n’a pas vraiment d’explication. Le premier président se nomme Giovanni Paramithiotti, président qui portait la poisse au club selon les tifosi, car dès qu’il venait assister à un match, l’Inter perdait. L’Internazionale voit donc le jour et les joueurs étrangers peuvent jouer, à l’époque beaucoup de suisses composent l’équipe.

1908-1928 : Premiers scudetti

Les protagonistes du premier scudetto nerazzurro en 1910

L’Inter ne va pas tarder à être compétitive, un an après sa création, le premier match officiel ce sera face… au Milan AC en éliminatoires du championnat, le Milan AC l’emportera 3-2, mais c’est finalement la troisième équipe du groupe Lombardie qui se qualifiera… l’US Milanese ! Qu’importe un an après, le titre de champion d’Italie est disputé en format championnat (9 équipes), l’Inter et la redoutable Pro Vercelli à l’époque se retrouveront à égalité avec 25 points, il faut un match d’appui pour déterminer le champion, il se jouera à Vercelli le 24 avril, seulement ce jour là est prévu un match pour l’équipe nationale militaire à laquelle la Pro Vercelli fournit de nombreux joueurs, ses dirigeants demandent que la rencontre soit fixée à une autre date, mais l’Inter et la fédération refusent. En guise de protestation la Pro Vercelli envoie sur le terrain ses jeunes pousses âgées de 11 à 15 ans, pensant que cela allait convaincre l’Inter à reporter le match, mais rien n’y fait, l’Inter dispute la rencontre, l’emporte 10-3 et est sacrée championne d’Italie 1910, le premier scudetto de son histoire. Virgilio Fossati est le premier entraineur nerazzurro (de 1909 à 1915)

L'Inter championne en 1920

Le conflit mondial interrompt le championnat national qui reprend en 1920 seulement, et c’est l’Inter qui l’emportera après une longue série d’éliminatoires, les nerazzurri disposent de Livorno en finale (3-2), un an plus tard l’Inter risquait de peu une relégation historique, elle ne dut son salut qu’aux luttes intestines à l’intérieur de la fédération. En effet il y eut deux championnats en 1920/21, l’Inter disputant celui de la CCI et en terminant dernière, seulement une fois les problèmes réglés, on décide un retour au championnat unique grâce au fameux compromis Colombo (directeur de la Gazzetta), pour désigner les participants, l’Inter dut en passer par un barrage pour rester en première division, le forfait de la S.C Italia Milano l’emmène direct en finale, et en battant le Libertas Firenze, les nerazzurri restent parmi l’élite. C’était moins une.

1929-1955 : L’Ambrosiana-Inter

Giuseppe Meazza, meilleur buteur de l'histoire du club avec 284 buts

Après plusieurs saisons anonymes, les dirigeants fascistes de l’Italie font fusionner l’Inter avec l’US Milanese pour former un nouveau club appelé Ambrosiana (du nom de saint Ambroise, l’un des Pères de l’Église, évêque et saint patron de Milan), puis Ambrosiana-Inter. On raconte que le nom Internazionale rappelait trop l’Internationale communiste et que cela s’éloignait de l’idéal autarcique du régime. Le maillot blanc avec la croix rouge (symbole de la ville de Milan) fera une fugace apparition avant que l’Inter ne récupère ses traditionnelles couleurs affublées d’un col à damiers noirs et blancs pour rappeler l’US Milanese. Un changement de dénomination qui portera finalement chance car l’Inter remporte la première édition de la Serie A, la vraie, saison 1929/30 grâce aussi aux 31 réalisations de son buteur Giuseppe Meazza, premier grand joueur italien de l’histoire. L’Inter va régulièrement disputer le scudetto finissant même trois fois de suite (de 1933 à 1935), à chaque fois derrière la Juve, mais toujours grâce aux buts de Giuseppe Meazza, l’Inter remporte deux nouveaux scudetti lors des saisons 1937/38 et 1939/40 ainsi que sa première Coupe d’Italie en 1939, l’équipe phare de la ville de Milan, c’est bien l’Ambrosiana-Inter.

L'équipe du quatrième scudetto en 1938

Après la chute du fascisme, l’Inter reprend sa dénomination initiale le FC Internazionale di Milano fait donc son retour ainsi que Guseppe Meazza entraineur-joueur à 36 ans (et meilleur buteur de l’histoire du club avec 288 buts), le club met deux ans à reprendre ses esprits avant de vite disputer le scudetto (c’est à cette époque que l’Inter abandonne progressivement l’Arena Civica pour s’installer au stade San Siro), avec des joueurs comme Nyers, Wilkes, Amadei, Lorenzi & Skoglund, quatre fois sur le podium de 1949 à 1952 sans gagner le scudetto avant d’en remporter deux successivement en 1953 et 1954, sur le banc on retrouve Alfredo Foni et son avant goût du catenaccio, lors de la saison 1953/54 l’Inter bat même la Juve 6-0 ! Équipe qu’elle devancera d’un petit point au classement final, un an après, le président de l’époque Carlo Masseroni, satisfait de ces deux scudetti revend le club à un certain Angelo Moratti.

1955-1969 : La Grande Inter

Helenio Herrera et Angelo Moratti, les deux artisans de cette Grande Inter

Toujours dans la première partie de tableau et souvent sur le podium, en 1960 débarque un certain Helenio Herrera qui va changer l’histoire du club, la Juve de Sivori et Boniperti et le Milan de Rivera et Altafini dominent en Italie et/ou en Europe. Petit à petit une grande équipe se construit avec des joueurs comme Picchi, Burgnich, Facchetti, Mazzola, Suárez, Bedin, Jair et Corso, l’Inter commença à jouer « catenaccio », interprété à merveille par les nerazzurri. Déjà sans le curieux épisode en 1961 après un Juventus-Inter décisif initialement gagné par l’Inter sur tapis vert à cause de l’envahissement de terrain des tifosi, mais ensuite rejoué en fin de championnat, quand la Juventus était déjà sacrée (défaite 9-1 de l’Inter qui avait mis sa Primavera pour protester), les nerazzurri n’étaient pas loin du titre. Le huitième scudetto arrive en 1963 et l’année suivante pour sa première participation à la Coupe d’Europe des Clubs Champions remporte le trophée en battant le Real Madrid en finale (3-1 et doublé de Sandro Mazzola), quelques jours plus tôt l’Inter perdait le scudetto qui s’est joué sur un match de barrage contre Bologna, après que les deux équipes soient arrivées à égalité à la fin du championnat.

"Mariolino" Corso, 502 matchs avec la Grande Inter

Six mois plus tard l’Inter remporte la Coupe Intercontinentale après trois matchs face à l’Independiente pour désigner un vainqueur, c’est le premier club italien à le faire, la saison 1963-1964 sera incroyable, c’est l’année du fameux triplé car l’Inter remporte un nouveau scudetto (avec Mazzola meilleur buteur de Serie A) et surtout double la mise sur le plan européen avec une nouvelle C1, après une demi-finale inoubliable face à Liverpool (défaite 3-1 à Anfiled, victoire 3-0 au retour), l’Inter bat le Benfica d’Eusebio en finale, 1-0 but du Brésilien Jair, et de peu l’Inter loupe le quadruplé puisqu’elle s’incline en finale de la Coupe d’Italie face la Juventus (0-1). L’Inter est au sommet de son art et de son histoire. Et ce n’est pas fini car une autre Coupe Intercontinentale est de nouveau remportée encore face à l’Independiente et un autre scudetto, le dixième, synonyme d’étoile d’or brodée sur la tunique.

Giacinto Facchetti soulève la Coupe d'Europe des Clubs Champions 1965

La saison suivante (1966/67), l’Inter atteint une nouvelle fois la finale de la Coupe d’Europe des Clubs Champions. Favorite, elle perd face au Celtic Glasgow 1-2 puis perd également le scudetto à la dernière journée, battue 1-0 sur le terrain de Mantova, la Juve l’emporte dans le même temps et est sacrée championne, le scénario se répétera 35 ans plus tard. Après une saison anonyme Angelo Moratti revend le club et Hellenio Herrera s’en va, c’est la fin d’une époque, mais pour la famille Moratti, ce n’est qu’un au revoir.

1969-1984 : La présidence Fraizzoli

Sandro Mazzola qui n'a connu que l'Inter dans sa vie de joueur

C’est Ivanoe Fraizzoli qui restera président prés de 16 ans qui prend la succession, à Helenio Herrera, succède le Paraguayen… Heriberto Herrera, une deuxième place derrière Cagliari en 70 puis le onzième scudetto en remontant le Milan et avec Boninsegna comme meilleur buteur, de bons débuts pour Fraizzoli. De retour en C1, l’Inter atteint la finale qu’elle dispute pour la quatrième (et dernière à ce jour) fois, mais elle est battue par l’Ajax de Cruijff 2 à 0 avec un doublé pour le Néerlandais.

Roberto Boninsegna, troisième meilleur buteur de l'histoire du club avec 171 buts

Pendant quelques saisons l’Inter sera un peu plus loin des premières places, enchainant les qualifications en UEFA et ne grimpant jamais sur le podium, le temps de perdre une Coupe d’Italie contre les ennemis du Milan AC en 1977 qui correspond à la fin de carrière de Mazzola (tout de suite reconverti dirigeant), qu’importe, l’Inter remporte ce trophée la saison suivante en battant le Napoli 2-1 pour la dernière saison, cette fois-ci, du légendaire Giacinto Facchetti. En 1980 l’Inter conquiert un scudetto neuf après le dernier, sous l’égide du sergent de fer Bersellini, c’est l’Inter de Beppe Baresi, Oriali, Beccalossi ou encore Altobelli, c’est aussi l’année du scandale des Calcio Scomesse. Mais pas de nouveau cycle entamé, tout juste une 4ème coupe d’Italie contre le Toro et Fraizzoli vend le club à Ernesto Pellegrini.

1984-1994 : L’Inter des records du Trap

Beppe Bergomi dit "le zio" 758 matchs avec l'Inter, un record

La première recrue du nouveau président fut Karl Heinz Rummenigge, seulement l’Inter ne parvient pas à disputer le gain du scudetto, les choses vont commencer à changer quand en 1986, Trapattoni débarque sur le banc nerazzurro après 10 ans à la Juventus où il a tout raflé, l’Inter collectionne les participations en UEFA sans jamais dépasser les demis. Enfin arrive la saison 1988/89 avec la conquête du «Scudetto des records». Emmenée par Zenga, Bergomi, Matthäus, Ferri, Brehme ou encore Berti, l’Inter réalise le record de points en Serie A, Aldo Serena est meilleur buteur, dans la foulée c’est une première Supercoupe d’Italie qui s’ajoute au palmarès, en revanche le retour en C1 est un échec, avec une élimination dès les seizièmes de finale face à Malmö, puis une troisième place en championnat. L’Inter possédait à cette époque des joueurs comme Berti, Bergomi, Ferri, Zenga qui tenaient vraiment au club et le démontrent encore aujourd’hui. L’année suivante l’Inter finit deuxième derrière la Sampdoria et remporte sa première Coupe de l’UEFA en battant l’AS Roma en finale (2-0 ; 0-1), c’est l’Inter allemande avec Matthäus, Brehme et Klinsmann en opposition au Milan AC néerlandais.

Le Trap et Lothar Matthäus, c'est l'Inter des records

Trapattoni laisse le club l’été en 1991 pour repartir à la Juventus, à l’Inter débarque l’inconnu Orrico qui ne fera pas de vieux os, élimination au premier tour de la UEFA face à Boavista entre autres, il sera remplacé par Luis Suárez à mi-saison, l’Inter se classe huitième en Serie A et ne jouera pas l’Europe pour la première fois depuis 16 ans. Osvaldo Bagnoli auteur du miracle du Hellas en 1985 arrive sur le banc et malgré un recrutement loupé (Sammer, Schilacci, Pan?ev) amène l’Inter à une bonne deuxième place derrière le Milan AC de Capello. La dernière saison de l’ère Pellegrini est paradoxale, l’Inter remporte sa deuxième Coupe de l’UEFA en battant le Casino Salzbourg en finale, mais en championnat elle se sauve en toute fin de championnat, concluant l’exercice 1993-1994 à la treizième place et un point au dessus de la zone rouge ! Pour Pellegrini, il est temps de passer la main, et pour Zenga et Ferri, deux joueurs historiques, de quitter le club.

1994-2004 : Le retour des Moratti

En 1995, un Moratti reprend l'Inter

Début 1995, 27 ans après le départ d’Angelo, la famille Moratti reprend de nouveau les commandes de l’Inter, c’est son fils Massimo qui rachète le club. L’attente des tifosi est énorme, Facchetti, Mazzola, Suárez ont tous des responsabilités au sein du club, mais les résultats se font attendre. L’Inter se qualifie en Coupe de l’UEFA à la dernière minute du championnat seulement, commence alors une période qui sera marquée par les nombreux transferts loupés et les saisons sans succès ainsi que les entraineurs licenciés. Par exemple en 1995, quatre joueurs sud-américains traversent l’Atlantique durant le mercato : Ribeiro Decoussau Caio, Sebastián Rambert, Roberto Carlos et Javier Zanetti. Les deux premiers sont des « bidoni » célesto-cosmiques qui ne joueront que quelques matchs, R. Carlos est vendu au Real Madrid aux termes d’une saison honnête avec le destin qu’on lui connaît, tandis que contre toute attente à l’époque Zanetti arrive à faire son trou. Les anciens grands joueurs de l’Inter Angelillo et Suárez s’attribuent tous deux la découverte de Javier Zanetti à l’époque où il jouait en Argentine. Au cours des deux premières saisons de l’ère Massimo Moratti l’Inter finit septième et troisième, en 1997, la finale de la Coupe de l’UEFA est même atteinte, mais ce sera une défaite aux tirs aux buts face au Schalke 04.

Ronaldo qui souffre, c'est le symbole de cette période

L’été 1997 débarque tout simplement le meilleur jouer de l’époque, Ronaldo, avec Gigi Simoni sur le banc, l’Inter est compétitive et va disputer le titre avec la Juventus très longtemps, mais devra se rendre à l’évidence après le tristement célèbre Juventus-Inter (1-0 pour la Juve) à 4 journées de la fin du championnat et les polémiques qui suivirent, reste la Coupe de l’UEFA comme lot de consolation, c’est une probante victoire 3-0 face à la Lazio. L’été 98, Roby Baggio débarque à l’Inter, mais c’est une décevante huitième place, l’été 99 arrivent Bobo Vieri et Marcelo Lippi sur le banc, en revanche Beppe Bergomi raccroche les crampons après 20 ans avec l’unique maillot de sa carrière (et le record de matchs disputés avec l’Inter, 758 rencontres) les soucis physiques de Ronaldo commencent avec deux sérieuses blessures au genou, pas mieux qu’une quatrième place et une finale de Coupe perdue face à la Lazio. Lippi est viré après une élimination en préliminaires de la Champions face à Helsingborg en aout 2001, l’Inter bricole et la saison est une nouvelle fois négative (cinquième place).

L'Inter LE club que l'on associe à Christian Vieri où il marquera 123 buts

Avec l’arrivée de Cuper l’été 2002, l’Inter participe de nouveau à la lutte pour le titre avec la Juventus mais comme 35 ans plus tôt, c’est un véritable seppuku avec une défaite face à la Lazio à la dernière journée et la Juventus qui remporte le scudetto sur le fil. Ronaldo « fuit » au Real, l’Inter finit une nouvelle fois deuxième derrière la vieille dame et doit s’incliner en demi-finale de la Champions League face au… Milan AC, lors d’une historique double confrontation. L’année suivante c’est une quatrième place dans l’anonymat.

2004-2010 : L’ère Mancini et Mourinho

Javier Zanetti, capitaine au long cours

L’été 2004, Roberto Mancini débarque à l’Inter, avec un Adriano au sommet de son art, l’Inter reste invaincue toutes compétitions confondues jusqu’en février mais est vite distancée en championnat par le duo Milan/Juve à cause de l’accumulation de matchs nuls, en Europe, c’est une nouvelle élimination par le Milan AC, mais cette fois-ci en quarts. La saison se termine bien en revanche, avec le deuxième trophée de l’ère Moratti, la Coupe d’Italie en battant la Roma en finale (2-0 ; 1-0), puis la suivante commence bien aussi avec Luis Figo qui débarque et la victoire en Supercoupe face à la Juventus, l’Inter finit troisième mais éclate le scandale du Calciopoli en mai 2006, les Nerazzurri sont épargnés et n’ont rien à se reprocher dans cette sombre affaire, ils récupèrent même le scudetto retiré à la Juve, 17 ans après son dernier sacre l’Inter est de nouveau championne, même si c’est sur tapis vert.

Roberto Mancini avec l'un des nombreux trophées de sa gestion

Moratti en profite pour acheter Vieira et surtout Ibrahimović à la Juve, reléguée en Serie B (L’Inter devenant ainsi l’unique club italien a n’avoir connu que la Serie A), Materazzi, lui, brille au Mondial 2006 remporté par l’Italie. Si la saison suivante s’annonçait bien pour l’Inter, le Championnat s’ouvre sur un véritable drame pour l’Inter. Le 6 septembre 2006, Giacinto Facchetti décède des suites d’une longue maladie. L’Inter mais aussi l’Italie pleure l’un des ses plus grands champions. Lui qui avait été l’un des acteurs de la plus belle période de l’Inter, lui qui avait révolutionné le poste d’arrière-gauche, lui qui avait été président du club de son cœur, lui qui nous a quitté par surprise en fin d’été 2006… La saison 2006/07 commence par une victoire difficile en Supercoupe face à la Roma. Le championnat de l’Inter sera un long fleuve tranquille pour Mancini et ses hommes, tant leur supériorité est évidente (97 points, 17 victoires consécutives !, des records). La Roma terminera à plus de 20 points et le Milan ne fera le poids dans les derbies, l’Inter perd la finale de Coupe d’Italie face à la Roma. La Champions League se finira encore une fois très tôt en revanche avec l’élimination face à Valencia en huitièmes de finale.

Zlatan Ibrahimović, trois saisons intenses à l'Inter

L’Inter joue ensuite l’année du Centenaire et voit encore une fois le scénario se répéter. Elle prend ses distances en championnat, arrivée au moment crucial, l’Inter perd ses moyens. Vite éliminée en Champions League par Liverpool, en Serie A, la Roma refait surface et sans un but salvateur de son capitaine Javier Zanetti, l’Inter l’aurait peut-être vue de trop prés. La Serie A 2007/08 se clôt après un final intense par un scudetto conquit sous le déluge de Parme grâce aux coups de génie de Zlatan Ibrahimović. L’Inter arrive détendue en finale de la Coppa Italia et fait reposer ses cadres. Une prestation convaincante aura quand même fait douter la Roma qui l’emporte. Le 8 mars 2008, le club fête son centenaire avec diverses initiatives et le retour sur la scène des gloires du passé. Une fois la fin de saison arrivée, Mancini est licencié (après 4 ans sur le banc, record sous Massimo Moratti) pour laisser place au showman José Mourinho. Le Portugais fait venir Quaresma mais ne révolutionne pas le système de Mancini, se reposant sur un Zlatan en état de grâce (25 buts et meilleur buteur), il offre un dix-septième scudetto à l’Inter, en revanche, la Champions League est toujours un tabou avec une élimination face à Manchester United. Mais en restant sur quatre scudetti consécutifs, l’Inter domine désormais outrageusement le football italien. La seconde et dernière saison de Mourinho à la tête du club milanais permettra à l’Inter de donner le meilleur d’elle-même, et ce dans toutes les compétitions.

1908-2008, l'Inter a 100 ans et gagnera le scudetto

Palmarès

18 Scudetti : 1909/10 – 1919/20 – 1929/30 – 1937/38 – 1939/40 – 1952/53 – 1953/54 – 1962/63 – 1964/65 – 1965/66 – 1970/71 – 1979/80 – 1988/89 – 2005/06 (sur tapis vert) – 2006/07 – 2007/08 – 2008/09 – 2009/10

3 Ligues des Champions : 1963/64 – 1964/65 – 2009/10

3 Coupes de l’UEFA : 1990/91 – 1993/94 – 1997/98

3 Coupes Intercontinentales (ou Coupes du monde des Clubs) : 1964 – 1965 – 2010

6 Coupes d’Italie : 1938/39 – 1977/78 – 1981/82 – 2004/05 – 2005/06 – 2009/10

5 Supercoupes d’Italie : 1989 – 2005 – 2006 – 2008 – 2010
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Joueurs Phares

Entraineurs Phares

Les couleurs et symboles

Le stade et les supporters

Derby/Rivalité

STATISTIQUES

95 championnats de Serie A (ou de première division)

15 participations à la Coupe des Clubs Champions/Champions League

3 participations à la Coupe Intercontinentale/Mondial des clubs

1 participation à la Supercoupe d’Europe

2 participations à la Coupe des Coupes

23 participations à la Coupe de l’UEFA/Europa League

Records Équipe

Plus large victoire en Serie A à domicile

Inter-Casale 9-0 (1933/34)

Plus large victoire en Serie A à l’extérieur

Pro Patria-Juventus 0-7 (1950/51)

Plus large défaite en Serie A à domicile

Inter-Milan 0-6 (2000/01)

Plus large défaite en Serie A à l’extérieur

Juventus-Inter 9-1 (1960/61)

Plus large victoire en Coupe d’Europe à domicile

Inter-Dinamo Bucarest 6-0 (1964/65)

Plus large victoire en Coupe d’Europe à l’extérieur

Plus large défaite en Coupe d’Europe à domicile

Plus large défaite en Coupe d’Europe à l’extérieur

Records Joueurs

Plus capé en Serie A

Javier Zanetti, 539 matches

Meilleur buteur en Serie A

Giuseppe Meazza, 197 buts

Plus capé en compétitions européennes

Javier Zanetti, 141 matches

Meilleur buteur européen

Alessandro Altobelli, 35 buts

Plus capé toutes compétitions confondues

Giuseppe Bergomi, 758 matches

Meilleur buteur toutes compétitions confondues

Giuseppe Meazza, 284 buts