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Quand Calciomio rencontre Flavio Roma

5 mai 2011 à 17h49         Franckie Tourdre
Quand Calciomio rencontre Flavio Roma

Quand Calciomio rencontre Flavio Roma

Milan ACMilan AC 

Dernier rempart de l’AS Monaco FC pendant huit longues saisons, Flavio Roma n’aura pas eu la chance de remporter un titre de champion qu’il est revanche sur le point de conquérir avec le Milan AC. L’actuel troisième gardien des rossoneri s’est confié à Calciomio et en a profité pour évoquer son départ du rocher, sa situation au Milan de même que son expérience monégasque et son ancien entraineur, Didier Deschamps.

Flavio, tu es parti précipitamment de Monaco et sur la pointe des pieds durant l’été 2009. Depuis, on t’a quelque peu perdu de vue en France, peux-tu nous raconter un peu mieux ce qu’il s’est passé ?

Je suis parti de Monaco pour le Milan un petit peu de manière inattendue, c’est vrai. Mon contrat était assez conséquent et Monaco m’avait fait comprendre que le club avait besoin d’alléger sa masse salariale, du coup quand l’offre du Milan est arrivée, il m’était impossible de la refuser. En agissant de cette façon, j’aidais en quelque sorte le club. Mais, même s’il s’agissait du Milan, je n’étais pas particulièrement enchanté de quitter Monaco car après neuf saisons passées sur le rocher, je me voyais bien terminer ma carrière là-bas.

Tu as eu d’autres propositions à ce moment-là ?

Oui, j’avais eu une autre proposition intéressante. Cependant quand le Milan décide de recruter un joueur, il sait comment s’y prendre et ne laisse en général pas trainer les choses en longueur.

N’aurait-il pas été plus judicieux de partir dans un autre club et d’être assuré d’une place de titulaire plutôt que d’accepter d’être la doublure d’Abbiati voire le troisième gardien au Milan ?

J’y ai pensé en effet. Mais quand j’ai compris qu’il valait mieux que je parte je me suis dit que rentrer au pays ne serait pas une mauvaise idée. Et quand le Milan s’est manifesté, il m’offrait la possibilité de connaitre une nouvelle expérience dans un grand club – qui plus est – en Italie, c’était donc une occasion à ne pas manquer. Dans tous les cas je suis content de mon choix. Je ne joue pas énormément, c’est sur, mais je le savais dés le départ et il n’y a donc pas de soucis.

A trois journées de la fin, le Milan se retrouve dans une position idéale avec huit points d’avance sur l’Inter. Sincèrement, le Scudetto peut-il encore vous échapper ?

En Italie, par superstition, on évite de parler de ces choses là quand on est premier. Toutefois, il est clair que cela ne dépend plus que de nous. Nous avons notre destin entre nos mains, c’est le moins que l’on puisse dire…

En coupe d’Italie, vous avez concédé de manière quelque peu surprenante le nul à domicile face à Palermo, ce qui complique sérieusement votre tache dans l’optique d’une qualification en finale. Le Milan a-t-il fait l’impasse sur cette compétition afin de se concentrer sur les derniers matches de championnat ?

Depuis notre élimination en Champions League, la coupe d’Italie est devenue l’un de nos objectifs cette saison. En plus, une fois qualifiées pour les demies, les équipes s’investissent en général énormément pour remporter le trophée. Nous n’avons pas du tout fait l’impasse ni sous-estimé les Siciliens. La concentration était maximale, le nul concédé est surtout dû à l’excellente prestation que Palermo a fourni. On va jouer notre chance à fond en Sicile afin d’arriver en finale car l’Inter a déjà pris une sérieuse option sur la qualification et un derby en finale, ce serait magnifique.

Tu as été formé à la Lazio mais tu n’as jamais caché que tu éprouvais une certaine sympathie pour la Roma, ce qui est plutôt original. Comment analyses-tu la saison des deux clubs de la capitale ?

La Lazio a débuté la saison tambour-battant puis elle a eu un petit passage à vide, ce qui est somme toute normal, vu l’effectif limité qu’elle possède, et finalement elle s’est bien reprise durant ces dernières semaines. Elle est en train d’accomplir une saison qui est assurément positive. La Roma, au contraire, a effectué une saison étrange. Tout comme l’an dernier, elle est mal partie puis elle a obtenu d’excellents résultats avant d’avoir un rendement instable avec des résultats en dents de scie. Toutefois elle est encore en course pour une place en Ligue des champions ; si elle parvient à se qualifier pour cette épreuve, elle aura atteint son objectif.

La Lazio ne t’a pas vraiment donné ta chance, tu le regrettes ?

Oui beaucoup car c’est dans ce club que j’ai débuté tout jeune, que j’ai grandi et que j’ai appris mon métier. Malheureusement je tapais à la porte des pros dans une période un peu particulière. Sergio Cragnotti venait de racheter le club, il voyait les choses en grand, avait une politique de recrutement basée sur les stars et en général dans ce genre de situation, ce sont les jeunes qui en font les frais. On m’a donc rapidement invité à faire mes valises pour aller faire mes preuves ailleurs, tout comme Marco Di Vaio, qui a deux ans de moins que moi et qui est parti l’année suivante. Du centre de formation, seul Nesta a réussi à s’imposer dans cette équipe à l’époque.

Parlons de Di Vaio justement, es-tu étonné de le voir accomplir encore une saison de premier plan (19 buts) à la pointe de l’attaque bolognaise et ce, à presque trente-cinq ans ?

A vrai dire non, j’ai grandi avec lui et dés son plus jeune âge, il « plantait » les buts les uns après les autres. En plus d’être une personne adorable, c’est un vrai professionnel, sur et en dehors du terrain. D’ailleurs il a toujours maqué de nombreux buts, de partout où il est passé. Même à Monaco, il ne s’est pas vraiment adapté mais il a tout de même marqué quelques buts importants. Donc non je ne suis pas vraiment surpris et je dois même avouer que je suis content pour lui.

A Monaco tu as eu pendant plusieurs années Didier Deschamps comme entraineur qui vous a inculqué en quelque sorte la culture de la gagne et qui, actuellement, « collectionne » les trophées à Marseille. Désormais tu as Massimiliano Allegri qui, dés sa première saison sur le banc du Milan, est sur le point de remporter le Scudetto ? Quelles différences ou similitudes y a-t-il entre ces deux entraineurs ?

Ils gèrent tous les deux leur groupe de façon très similaire. Je ne sais pas comment se comporte Deschamps avec ses joueurs à l’OM, ce que je peux dire c’est qu’à Monaco il était très disponible avec ses joueurs, ce n’était pas quelqu’un de borné. Il écoutait énormément et puis ça rigolait beaucoup. Après, c’est sur que quand il fallait travailler, il faisait travailler et Allegri est exactement le même genre d’entraineurs. Il est disponible, on plaisante mais on travaille aussi beaucoup. Ils sont également très attentifs d’un point de vue tactique. La seule chose qui les sépare actuellement c’est peut-être le palmarès, et encore… S’il est vrai que Deschamps a remporté plusieurs trophées en France et a à son actif une finale en Champions League, Allegri quand à lui est sur le point de remporter le Scudetto en Italie. Malgré cela Deschamps n’a rien à envier à Allegri, au contraire.

Donc selon toi Deschamps est prêt pour entrainer une grosse écurie européenne ?

Oui, absolument. Et puis de toute façon, il entraine déjà l’OM, qui est une grande équipe. L’an dernier nous les avons rencontrés en Champions League, c’est une équipe vraiment difficile à jouer, qui nous a posé beaucoup de problèmes. Il est à Marseille depuis deux ans maintenant, il y gagne des titres, ce qui est très difficile avec tout ce qui entoure le club, donc c’est bien la preuve qu’il est fait pour le haut niveau.

Quel est ton plus beau souvenir durant toutes ces années passées à Monaco ?

C’est difficile à dire, j’en ai tellement. C’est sur, la Champions League, ce fut magnifique, malheureusement arriver en finale puis la perdre c’est dur. On a gagné la coupe de la ligue, ce fut super. On a aussi lutté plusieurs fois pour le titre avec Lyon. Pour revenir à Deschamps, je dirais que l’on a réalisé de belles choses avec lui. Mais je n’oublie pas non plus la saison avec Boloni et Banide : nous étions derniers à un moment donné puis on s’est relevé et on a réussi à se sauver, c’est un super souvenir.

A Milan tu côtoies les plus grands, quel a été le ou les joueurs qui t’ont le plus impressionné sur le rocher ?

Beaucoup d’excellents joueurs sont passés par Monaco durant ces neuf années. C’est sur que Giuly était vraiment très fort. On a eu aussi la chance de jouer avec Morientes qui était déjà reconnu sur le plan international, un grand joueur. Adebayor aussi était déjà très doué, même s’il était encore au début de sa carrière.

Que t’inspire le classement de Monaco en championnat et quelles sont les raisons de la situation actuelle ?

Ça me rend vraiment triste. C’est tout simplement la conséquence d’une situation qui vient de très loin. Selon moi, c’est dû à une gestion complètement ratée des dirigeants durant toutes ces dernières années. On le voyait de l’intérieur, nous joueurs, on s’en apercevait. Peut-être que certains faisaient semblant de na pas comprendre ou sous-estimaient le problème mais on mais on voyait clairement que la direction prise par le club n’était pas la bonne.

Selon toi, Monaco peut-il encore se relever et revenir un jour au standing qui était le sien il y a encore quelques années ?

Oui absolument à condition que les dirigeants le veulent réellement. Sur le plan économique, c’est un club qui a la chance d’avoir de grandes possibilités. En plus il compte un centre de formation extraordinaire.

Franckie Tourdre       Twitter @FranckieTourdre

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