Robinho représente à la perfection le prototype du joueur brésilien, fantasque, très bon techniquement, avec une capacité à remporter des duels très intéressante. Robinho possède néanmoins les défauts de ses qualités, à savoir une irrégularité chronique mais aussi un physique assez frêle qui pourrait le freiner au moment de franchir les dernières étapes pour définitivement rejoindre le gotha mondial.

Robinho débute en 2002 avec Santos et rapidement, il deviendra l’un des fers de lance de l’équipe avec Diego et intègre la Selecão en 2003, qu’il ne quittera plus. Attiré par le talent du joueur, le Real déboursera 25 millions pour l’arracher à Santos au nez et à la barbe des clubs anglais. Robinho évoluera le plus souvent côté gauche, mais disputera également de nombreuses rencontres à droite. Au cours des trois saisons au Real, il montrera autant son côté génial qu’un aspect plus “Denilson” (tricotage sans intérêt) de son talent et ne fera jamais vraiment l’unanimité. Après un bras de fer entre les merengues et Chelsea, le Real finira par le revendre au club anglais qui monte : Manchester City. Après une saison correcte (15 buts) s’ensuit une seconde saison catastrophique et Robinho finira par être prêté, en milieu de saison, à son ancien club, Santos, où (accompagné de Neymar et Ganso), il remporte la Coupe et le championnat paulista, retrouvant ainsi ses sensations de buteurs (11 buts en 12 matchs) mais aussi ses dribbles déséquilibrants. Il revient en Europe au Milan l’été 2010 et remporte le scudetto 2011 après une saison intéressante dans ses performances, l’année suivante il se montrera cependant moins en évidence, marquant beaucoup moins. Victime de petits soucis physiques et malgré la confiance d’Allegri, Robinho peine à trouver le chemin des filets et souffre également de la concurrence toujours plus abondante. Difficilement vendable, il est prêté à Santos l’été 2014.