Voici une situation qui caractérise parfaitement l’affaire du calcioscommesse, le joueur de Lecce Stefano Ferrario s’est confié dans la Gazzetta dello Sport, il est concerné par l’un des derniers filons de l’enquête, celui qui intéresse notamment la Lazio mais dont le procès sportif est constamment repoussé “Avant le match Lecce-Lazio d’il y a deux ans, j’ai vu mon ami Zamperini à l’hôtel, il m’a dit que des amis à lui étaient prêts à mettre de l’argent pour altérer ce match, je pensais qu’il plaisantait mais il était sérieux, je l’ai donc stoppé et je suis parti. J’avoue que je ne connaissais pas la règle de l’omission de dénonciation, bref, j’ai dit tout ça en mars aux enquêteurs.” Et depuis ? “Rien, j’attends, j’étais en prêt à Parma l’an passé, club qui ne m’a légitimement pas racheté sachant que je risquais tôt ou tard une suspension, ça a été le cas pour d’autres clubs intéressés, j’ai donc dû rester à Lecce entretemps relégué administrativement en Lega Pro. Depuis mars, je sais que je serai suspendu, il est normal que je paye, même s’il est difficile de dénoncer un collègue, mais là je suis bloqué, est-ce que j’exagère si je dis que je paye plus que de raison ? J’ai tout admis en mars, combien de temps devrais-je encore attendre ?” Le procureur de la justice sportive Stefano Palazzi et toute son équipe viennent d’être reconduits pour quatre ans par le président de la FIGC Giancarlo Abete, lui aussi en passe d’être réélu pour le même nombre d’années.