L’un des plus grands bombers de l’histoire de l’Italie, attaquant puissant, adroit et précis, difficile à arrêter balle au pied, un jeu de tête admirable, Vieri sait marquer dans toutes les positions, individualiste juste ce qu’il faut pur avoir des stats admirables. Cependant, il a toujours du faire avec une certaine fragilité physique durant sa carrière.

Vieri a grandi à Sydney en Australie, où la communauté italienne est très présente. Il a été formé dans des clubs australiens, mais sa famille est revenue rapidement en Italie, son père Bob, fut attaquant dans les années 60 et joua notamment à la Roma et à la Juve, son frère Max a écumé les clubs de seconde zone est a choisi la nationalité australienne. Du fait de ses racines australiennes, Vieri a pratiqué le cricket à un haut niveau et son héros en tant que sportif est Allan Border, un joueur de cricket.

N’ayant jamais vraiment suivi une formation de footballeur, on le retrouve chez les -18 de Prato, avant de se montrer au Torino en primavera, c’est chez les granata qu’il fera ses débuts en temps que pro en Serie A, un peu plus d’une saison et déjà un but en Serie A avant de débuter son célèbre tour d’Italie, on va le retrouver en Serie B, il part à Pisa en novembre 92, mais c’est à Ravenna la saison suivante qu’il confirmera otut le bien qu’on pense de lui en passant pour la première fois la barre des 10 buts en une saison (12 précisément), on le verra alors en équipe d’Italie espoirs avec qui il sera sacré champion d’Europe de la catégorie en 1994. IL passe ensuite à Venise, toujours en Serie B, 11 réalisations qui attirent l’œil de l’Atalanta l’été 95.

Il retrouve la Serie A la saison suivante en signant chez les nerazzurri de Bergame. Efficace malgré peu de temps de jeu, il est l’objet des attentions de la Juve, le saut de qualité arrive enfin. Il fait vingt-trois apparitions et marque huit buts en championnat, marquant également ses premiers buts européens. Il côtoie alors Alessandro Del Piero et Alen Bokši? dans l’attaque turinoise, Cesare Maldini le fait débutter en Nazionale dès mars 97, il marquera d’ailleurs pour sa première apparition !
Bobo a vraiment la bougeotte. Vieri change de club à nouveau, direction l’Espagne et Madrid, pas le Real, mais l’Atletico. C’est là que Vieri s’est révélé en devenant Pichichi, meilleur buteur, dès sa première saison espagnole, marquant vingt-quatre buts en vingt-quatre matchs. Son titre de Pichichi va intéresser Cesare Maldini, le sélectionneur de la Nazionale, qui le convoquera pour la Coupe du Monde 1998, compétition dont il terminera deuxième meilleur buteur avec 5 réalisations.

Après la Coupe du Monde 1998 en France il est transféré à la Lazio Rome pour 23,6 M€ où il marque douze buts en championnat et remporte son premier trophée, la défunte Coupe des vainqueurs de coupes (C2). En 1999, sa carrière prend une autre tournure lorsqu’il signe à l’Inter Milan du millionnaire Massimo Moratti qui a déjà enrôlé Ronaldo, un transfert record à l’époque. Vieri devient alors l’un des footballeurs les plus riches du monde, il marquera ainsi près d’un but par match chaque saison et finira meilleur buteur de Serie A en 2003 avec vingt-quatre buts en vingt-trois matchs. Durant six ans Vieri sera l’attaquant numéro 1 de l’Inter, seule vraie grande période de stabilité de sa carrière d’ailleurs. Giovanni Trapattoni s’offre les services du meilleur buteur italien pour la Coupe du Monde 2002, il y inscrira quatre buts qui font de lui le meilleur buteur italien en phase finale de la plus prestigieuse compétition internationale avec neuf buts, à égalité avec Paolo Rossi et Roberto Baggio.

Après six années à l’Inter (et 124 buts en 192 matchs) en ne gagnant qu’une Coupe nationale, il est transféré en 2005 au plus grand rival de son ancien club, le Milan AC, après avoir cassé son contrat avec l’Inter. Christian Vieri ne jouera que quatorze matchs, marquant un seul but. Il est très vite mis sur la banc notamment avec la concurrence d’Andreï Shevchenko, Gilardino et l’un de ses meilleurs amis, Pippo Inzaghi. Au bout de six mois, il fait donc ses valises pour rejoindre la Ligue 1 et l’AS Monaco de Guidolin pour se relancer. Son objectif ? Etre sélectionné pour la Coupe du Monde 2006 en Allemagne. Malheureusement, il se blesse à deux mois de la compétition alors qu’il était sur le point d’être sélectionné par Marcello Lippi (il marquera au final 23 buts en 49 sélections). Il ne joue pas beaucoup pour Monaco à cause de blessures récurrentes, mais marque tout de même cinq buts en dix matches. A la fin de la saison, atteint du mal du pays, il décide de retourner en Italie, d’abord à la Sampdoria mais le contrat sera annulé puis dans l’un de ses anciens clubs, l’Atalanta Bergame, pour un salaire de 15000€ mensuels, très faible par rapport à ce qu’il gagnait auparavant. Toujours gravement blessé, Vieri ne peut pas jouer avant la toute fin de saison. Il ne jouera que sept matchs et marquera deux buts dont un exceptionnel de plus de trente-cinq mètres.

À la fin de la saison il est libéré par son club. Vieri rejoint alors un ténor du championnat italien, la Fiorentina. Le club de Florence à la recherche d’un buteur après le départ de sa vedette, Luca Toni vers le Bayern espère retrouver le grand Vieri, celui qui ne se blesse pas. Après quelques matchs avec son nouveau club, Bobo semble retrouver la forme, et inscrit quelques buts décisifs. Il retrouve l’ambition et la confiance. Il loupe le tir au but en demi finale de la coupe UEFA et provoque ainsi l’élimination de la Fiorentina contre les Rangers dans un match qu’elle aurait dû gagner cent fois. Une nouvelle fois en fin de contrat, il choisit pour la 3ème fois l’Atalanta, son arrivée au club est conspué par les tifosi atalantini.

PALMARES

1 Scudetto : 1996/1997
2 Coupes d’Italie : 1992/1993, 2004/2005
1 Coupe des Coupes : 1997/1998
1 Coupe Intercontinentale : 1996
1 Supercoupe d’Europe : 1996
1 Euro -21 : 1994

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