Carlo Ancelotti est un entraineur réputé pour la relation qu’il entretient avec ses joueurs, respect mutuel voire amitié, des rapports sains et sereins partout où il est passé. Tactiquement, il s’est distingué avec le 4312 puis son arbre de Noel, le fameux 4321 au Milan AC. Il ne dédaigne pas non plus le 442 ou le 433 et tient à faire bien jouer ses équipes.

Carlo Ancelotti a été joueur professionnel de 1976 à 1992, formé à Parma où il fait ses débuts en Serie C1, il signe à la Roma en 1979 et y reste 8 saisons remportant de nombreux trophées dont le scudetto en 1983. Considéré fini, il revit au Milan et est un des joueurs clé de la génération Sacchi, 5 années où il gagne tout ce qu’il tes possible de gagner avant de raccrocher les crampons assez tôt à cause de ses genoux meurtris. Il a connu 26 sélections en Nazionale, participant à deux Coupes du Monde et un Euro.

La carrière d’entraineur d’Ancelotti commence en tant qu’adjoint d’Arrigo Sacchi en Nazionale de 1992 à 1995, mais très vite il prend son envol à la Reggiana, le club de sa ville natale et obtient une promotion parmi l’élite. Il signe ensuite à Parma en 1996 et est vice-champion pour sa première année en Serie A derrière la Juve puis cinquième l’année suivante. Après une pause de six mois, il succède à Lippi à la Juve en février 1999, ne parvenant pas à redresser la situation mais atteint la demi de la Champions League, il se reprend vite avec une Coupe Intertoto puis deux deuxièmes places en Serie A, perdant le scudetto 2000 à Perugia. L’été 2002, Ancelotti doit justement faire place au retour de Lippi, quelques mois plus tard, il remplace Therim en novembre 2001. C’est le début d’un cycle sans pareil, la 4ème place de fin de saison est synonyme de qualification en Champions League. Avec ses anciens coéquipiers Maldini et Costacurta, mais aussi Inzaghi, Pirlo qu’il invente playmaker, Gattuso tous des joueurs qu’il considère comme des amis voire des fils adoptifs, un rapport profond se créé. Carletto passe huit saisons sur les bancs des rossoneri et devient l’entraineur le plus présent après Rocco, trois finales de Champions Legaue, deux victoires, contre la Juve aux tirs aux buts pour sa revanche personnelle en 2003 et contre Liverpool en 2007 (après une défaite rocambolesque deux ans plus tôt), un scudetto en 2004, des luttes acharnées avec la Juve de Capello. Une génération immortelle avec Kakà, Shevchenko, Seedorf et d’autres encore. Il quitte finalement les rossoneri en 2009 et s’engage avec Chelsea et s’offre tout simplement un doublé coupe-championnat pour sa première en plus d’un community Shield, deuxième l’année suivante, Ancelotti est remercié par Abramovich à cause notamment des résultats moyens en Champions League (8èmes puis quarts). Six mois plus tard, il accepte le challenge PSG et succède à Kombouaré mais ne parvient pas à remporter le championnat, devancé par Montpellier, ce sera chose faite l’année suivante avec une équipe stellaire (Ibrahimovic, Lavezzi, Thiago Silva, etc…) et un quarts de Champions League sans perdre contre le Barca, mais le jeu et les résultats dans l’ensemble sont poussifs (zéro coupe glanée). Il décide cependant de s’en aller et de s’engager avec le Real l’été 2013.

Ancelotti succède à Mourinho et fait mieux que lui dès la première saison en remportant la decima Champions League face à l’Atlético, c’est un doublé avec la Supercoupe d’Europe.