Chronologie Parma
Chronologie Parma
1913 : la fondation
Le premier club de Parma se nomme Pro Verdi qui devient Verdi Football le 27 juillet 1913 en hommage au célèbre compositeur dont on fêtait le centenaire de la naissance cette année là. Quelques mois plus tard, précisément le 16 décembre, le Verdi FC s’unit au Parma Foot Ball Club tout juste né et porte le nom de ce dernier.
1913-1929 : premiers pas
A peine le temps de jouer les premières rencontres que la guerre éclate, Parma perd d’ailleurs cinq de ses joueurs au combat. La compétition va réellement commencer avec la saison 1919-20, terminée à une seconde place dans le groupe de l’Émilie de la deuxième division, synonyme donc de promotion. A l’époque, les championnats sont avant tout régionaux et seuls les meilleurs s’affrontent au niveau national pour se disputer le scudetto. Une première fois repêché, Parma perd un barrage contre Treviso en 1923 et est relégué en seconde division. Trois saisons avant de retrouver l’élite en 1925. Pour la première fois le club affronte la Juve et le Milan mais redescend tout de suite. S’ensuivent quelques saisons dans le deuxième niveau avant finalement la création de la Serie A et B. C’est en 1929 et suite à une saison où Parma doit remporter un championnat avec 14 équipes, car seul le premier gagnait son ticket pour la nouvelle Serie B, et c’est fait.
1929-1943 : Les débuts en Serie B
Parma débute dans le championnat de Serie B le 6 octobre 1929, en battant 2-0 le club de la Biellese, et se classe au final 12ème. A l’été 1930 le Parma FC devient l’AS Parma. Ça porte malheur puisque le club est relégué en troisième division deux ans plus tard avec 6 petits points pris en 34 matches, l’équivalant de 2 nuls et 2 victoires. Difficile à l’époque de remonter une fois qu’on était descendu au troisième niveau national, il fallait passer deux phases de poules. On y voit plus clair avec la création de la Serie C en 1935-36 : il suffit de remporter un des 4 groupes mais Parma peine et sauve même sa place à ce niveau en 1938, grâce à une nouvelle réforme des championnats. Sans ça l’équipe aurait fini en 4ème division. Il faut attendre la saison 1942-43 pour que les gialloblu puissent repointer en Serie B. Vainqueurs du Groupe G puis deuxièmes du groupe B du tour final…mais déclassés pour fraude sportive ! La montée n’a donc pas été validée, à ce moment la guerre éclate et joueurs et dirigeants ont d’autres soucis en tête. Durant les deux saisons qui précèdent le second conflit mondial, Luciano Degara inscrit 62 buts faisant de lui un des meilleurs buteurs de l’histoire du club.
1943-1965 : Le long périple en Serie C
Les championnats italiens sont interrompus de 1943 à 1945 à cause de la guerre : Parma attaque donc la saison 1945-46 en Serie B, mais n’y reste pas longtemps. La troisième saison successive, en 1948-49 donc, les Crociati retombent en Serie C après avoir perdu un barrage contre La Spezia. C’est reparti pour un nouveau cycle de cinq années. Parma finit par deux fois deuxième en 1950 et 1952, la dernière est précieuse car lui permettant de rester à ce niveau suite à une nouvelle réforme. La promotion en Serie B arrive lorsque la Serie C n’est plus formée que d’un groupe et c’est même le premier titre de l’histoire du club. Les buteurs sont Tchèques et se nomment Čestmír Vycpálek et Július Korostelev, ils entraineront tous les deux la Juve quelques années plus tard. Mais on trouve aussi Ivo Cocconi qui avec ses 308 matches est le joueur le plus capé de l’histoire du club en championnat.
C’est le début d’une période prospère pour le club qui se maintient 11 années de suite en Serie B, le meilleur classement en 1954-55 avec la 9ème place. En 1956-57, le gialloblù Erba avec 16 buts est même sacré meilleur buteur du championnat. Chanceux, les parmesans terminent 18èmes et derniers en 1958-59 mais cette année-là il n’y avait pas de relégation grâce à l’élargissement du championnat à 20 équipes. Ils jouent d’ailleurs souvent avec le feu, se retrouvant régulièrement dans la seconde partie de tableau. Ce qui devait arriver arriva, lors de l’amère saison 1964/65, où l’équipe parmesane termina à la dernière place avec 23 points à 11 longueurs du premier non relégable.
1965-70 : La parenthèse de la Serie D et le nouveau Parma
A la descente en Serie C, le cauchemar continue et l’équipe tombe immédiatement en Serie D en finissant avant-dernière de son groupe. Pour la première fois de son histoire, Parma figure en 4ème division, pire, il est incapable de remonter. Le club fait une première fois faillite et devient le Parma Football Club en janvier 1968. Le maintien est laborieux et la situation économique ne s’améliore pas. Insolvable, le Parma FC disparait…heureusement dans le même temps l’AC Parmense monte en Serie D et devient ainsi le seul club de la ville. Six mois plus tard, il rachète les droits du vieux Parma et porte ainsi son nom, devenant Parma AC, mais concrètement le premier Parma n’est plus. Ce nouveau club est plus solide et remporte en effet son groupe de Serie D faisant son retour parmi les pros en 1970.
1970-85 : entre Serie B et C
L’ascension est fulgurante et après une 5ème et une 2ème place, Parma bat l’Udinese en barrages en juin 73 et remonte déjà en Serie B. L’année d’après, la saison 1973-74, il obtient le meilleur classement de son histoire à ce moment là en décrochant la 5ème place. Et de façon incroyable, en l’espace de 12 mois, l’équipe va passer du rêve de la Serie A au retour en Serie C, en terminant à la dernière place du classement de en 1974-75. Trois saisons en Serie C puis la quatrième est la bonne, l’équipe alors entrainée par Cesare Maldini revient de nouveau en Serie B, grâce notamment à un barrage gagné 3-1 contre la Triestina, match durant lequel un jeune promis à un bel avenir marque un doublé : il s’agit là de Carlo Ancelotti. Mais une nouvelle fois la joie est de courte durée, une petite saison en B et c’est le retour en Serie C pour quatre saisons encore ! Les années 70 ont ainsi été traversées et cette fois la remontée est plus difficile. En 1983-84 donc, l’équipe emmenée par Marino Perani remporte le championnat et remonte, un passage qui ne dure une nouvelle fois que 12 mois.
1985-1990 : De Sacchi à Scala
C’est à ce moment là, l’été 85, qu’arrive un certain Arrigo Sacchi, avec un jeu spectaculaire et moderne qui va se charger de faire remonter le club en Serie B immédiatement, à la dernière journée et contre la Sanremese comme deux ans auparavant. Dans ce match décisif, un certain Alessando Melli inscrit son premier but : il deviendra par la suite une des bandiere du club. L’année suivante l’ascension continue, la Serie A est effleurée pour trois petits points tandis que Parma élimine la Milan en Coupe : c’est là que Berlusconi a un coup de foudre et embauche Sacchi.
Sacchi est remplacé par le jeune Zeman, tandis que Parmalat devient sponsor officiel du club. Le Bohème est vite suppléé par Vitali qui enchaîne deux 10èmes places. Le changement arrive à l’été 89 lorsque Nevio Scala débarque en provenance de la Reggina. Avec des joueurs de la trempe de Melli, Minoti, Apolloni (le plus capé de l’histoire du club) ou encore Osio, c’est une historique promotion qui arrive à la dernière journée grâce à une victoire 2-0 lors du derby contre la Reggiana. Malheureusement Ernesto Ceresini, président depuis 1974 ne verra finalement pas son équipe en Serie A, puisqu’il décède quelques mois plus tôt en février.
1990-1993 : l’ascension fulgurante
Parma est en Serie A et Carlisto Tanzi devient propriétaire en plus de sponsoriser le maillot avec Parmalat, et le gardien brésilien Taffarel et l’attaquant suédois Brolin sont recrutés. L’équipe débute son expérience en Serie A en perdant à domicile contre la Juventus 1-2, Melli marquant sur penalty le premier but des gialloblù parmi l’élite. Et 15 jours après c’est Osio dit “le maire” qui régale les supporters en marquant et en offrant la première victoire de Parma, 1-0 contre le Napoli de Maradona. A la mi-saison, l’équipe est 3ème, ça se termine finalement avec une 5ème place synonyme de qualification pour la Coupe de l’UEFA. Des débuts en fanfare donc.
La saison 1991-92 est la première d’un cycle qui apportera au club quatre titres en autant d’années. Les débuts en Europe sont difficiles (élimination dès le premier tour par le CSKA Sofia), mais Parma triomphe en Coupe d’Italie en remportant la finale retour contre la Juventus 2-0 (buts d’Osio et Melli) après avoir perdu 1-0 à l’aller. La saison suivante, celle de l’arrivée au club de Faustino Asprilla, Parma perd la Supercoupe d’Italie contre le Milan, mais se classe 3ème en championnat mettant justement fin à la série d’invincibilité des rossoneri (58 matches) grâce à un but de son attaquant colombien. Enfin, Parma bat surtout Anvers en finale de la Coupe des Coupes et remporte déjà son premier trophée européen.
1993-1996 : la razzia de trophées continue
Les belles recrues continuent d’affluer, renforçant chaque année une équipe de plus en plus forte : Crippa, Sensini et Zola. La Supercoupe d’Europe est remportée en battant le Milan AC, remontant la défaite 1-0 à l’aller en gagnant 2-0 à San Siro. Enfin, la finale de Coupes des Coupes est de nouveau atteinte mais cette fois perdue 1-0 contre Arsenal, tandis que la 5ème place en Serie A assure une nouvelle qualification européenne. La meilleure saison du Parma de Scala est sans doute l’année 1994-95 lorsque l’équipe est renforcée avec les arrivées de Fernando Couto et Dino Baggio.
C’est un duel avec la première Juve de Lippi, elle finit seconde à 10 points des bianconeri en championnat et s’incline en finale de Coupe d’Italie, mais prend une belle revanche en remportant la Coupe de l’UEFA, 1-0 au Tardini, 1-1 au Delle Alpi, les buts étant marqués par Dino Baggio. Le magnifique cycle de Nevio Scala se clôt à la suite de la saison 1995-96 avec une sixième place et un quart de Coupe des Coupes (sans oublier une défaite en Supercoupe d’Italie), malgré les arrivées en début de saison du ballon d’or 1994 Hristo Stoičkov et le jeune prometteur Filippo Inzaghi. Six ans après sa promotion en Serie A, Parma a remporté 4 trophées et perdu 3 finales, grimpant à la 2ème place du classement UEFA par clubs.
1996-2002 : les folies de Tanzi
C’est Carlo Ancelotti qui prend place sur le banc parmesan, avec comme principaux mouvements les arrivées de Crespo et Chiesa. Il guide donc pour sa première saison, et après un long tête-à-tête avec la Juventus, son équipe de Parma au meilleur classement de son histoire : la seconde place et une entrée directe en Champions League. La saison suivante les gialloblù déchantent, ils se classent sixièmes en Serie A et sortent de la Champions League au premier tour. Seul point positif, l’explosion de trois joueurs qui vont s’affirmer être des très grands : Lilian Thuram, Fabio Cannavaro et Gianluigi Buffon. Le projet Scudetto est encore reporté et le destin de l’équipe est confié aux jeunes mains d’Alberto Malesani. Veron et Boghossian débarquent et si le championnat ne se conclut qu’à la 4ème place, c’est un doublé coupe d’Italie-coupe de l’UEFA en battant respectivement la Fiorentina et Marseille (3-0, Crespo, Vanoli et Chiesa sont les buteurs).
L’été 1999, Parma gagne à San Siro et contre le Milan sa première Supercoupe d’Italie, mais en Champions League les crociati quittent une nouvelle fois la compétition très tôt, éliminés par les Glasgows Rangers au tour préliminaire. Ils finiront le championnat à la 5ème place et perdront le barrage contre l’Inter pour disputer de nouveau la C1. Durant les saisons 2000-01 et 2001-02, après avoir vendu Crespo à la Lazio pour 50 millions d’euros, Parma connait une vraie valse des entraineurs. Malesani, le retour de Sacchi puis Ulivieri pour une 4ème place et une finale de Coupe perdue contre la Fiorentina. Une nouvelle fois les gialloblu se font sortir en préliminaires de la Champions League (contre Lille) ; Thuram et Buffon sont vendus à la Juventus, Parmalat commençant à battre de l’aile. Là encore les entraineurs s’enchainent, Passarella, Carmignani et une 10ème place en championnat. La victoire en Coupe contre la Juventus sauve la saison, mais c’est le dernier sursaut du grand Parma.
2002-2007 : le crack financier
L’été 2002 Cesare Prandelli est désigné pour guider le nouveau projet Parma, lequel prévoit de valoriser les jeunes joueurs italiens ou étrangers (capitan Cannavaro est vendu à l’Inter). Adriano, Bresciano et Morfeo sont les nouvelles stars, Parma se débrouille encore bien et se classe 5ème deux saisons d’affilée, enchainant les qualifs européennes. Entre temps Carlisto Tanzi est arrêté, Parmalat a coulé et le club est à deux doigts de disparaitre. Le Parma AC devient ainsi FC en 2004 et lutte pour se maintenir, ça se finit aux barrages contre Bologna, la nouvelle star Alberto Gilardino sauve le club d’un doublé et empile les buts, 23 en 2003-04 puis 24 l’année suivante avant d’être vendu au Milan. Parallèlement, l’équipe se remet à rêver en Europe avec une demi-finale de coupe de l’UEFA perdue contre le CSKA Moscou en 2005. C’est la fin d’une série de de 14 qualifications européennes consécutives.
Toujours en attente d’un rachat, l’administratif influence négativement le sportif. Parma perd au mercato estival Frey et Gilardino et enregistre les arrivées de Corradi, Delvecchio et le retour de Couto. Sur le banc Mario Beretta conquiert le maintien avec quatre journées d’avance, et finit à la 10ème place du classement sportivement. Mais les décisions suite au Calciopoli portent Parma 7ème et qualifié en UEFA. L’intersaison, pour les mêmes raisons économiques et pour enregistrer des entrées de liquidités pour le futur président, voit le départ de Bresciano, Fabio Simplicio, Marchionni, Bonera et Cannavaro junior.
2007-… : L’ère Ghirardi
Aux difficultés sportives s’ajoutent les rumeurs sur la cession du club, mais le 25 janvier 2007, Tommaso Ghirardi devient le nouveau président crociato, et à 31 ans le plus jeune de la Serie A. Au mercato d’hiver arrive Giuseppe Rossi et un peu plus tard, Ghirardi est contraint de prendre une décision jugée au départ impopulaire, remplacer Pioli par Claudio Ranieri. Relégable, Parma remonte 10ème et se sauve, mais c’est pour mieux couler la saison suivante, Di Carlo puis Cuper ne peuvent rien, ni le buteur Lucarelli. Parma perd son dernier match 2-0 contre l’Inter (le champion de l’édition) au Tardini et pour la première fois de son histoire est relégué en Serie B, 18 ans après l’accession. La remontée est laborieuse mais immédiate, Guidolin remplace Cagni et porte l’équipe à la seconde place
Et le retour en Serie A est réussi, Parma est 4ème à mi-saison mais baisse de pied en seconde partie de saison. Reste une belle 8ème place finale et le retour de Crespo en janvier. Moins de deux ans plus tard, il prend sa retraite avec le statut de meilleur buteur de l’histoire du club. Entre-temps les gialloblu enchaînent les championnats tranquilles et se reconstruisent, fréquentant le ventre mou de la Serie A. Avec l’arrivée de Donadoni l’hiver 2012, c’est le départ d’ un nouveau projet, l’objectif est de retrouver l’Europe et c’est fait lors de la saison 2013-2014. Désormais emmené par Cassano et avec Lucarelli Jr comme capitaine, Parma établit une série de 17 matches sans revers et se classe 6ème. Malheureusement un impayé le prive de ce retour et c’est le Toro qui y va. Petit lot de consolation, la présence de Paletta, Cassano et Parolo parmi les 23 Italiens du Mondial 2014.
Valentin Pauluzzi @CalcioBilly
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